La mondialisation des pauvres, loin de Wall Street et de Davos

Publié le 5 avril 2018 Mis à jour le 8 avril 2019

La mondialisation ne se résume pas au succès de quelques multinationales et à la richesse d’une minorité de nantis. Les acteurs les plus engagés dans la mondialisation demeurent discrets, souvent invisibles.

Depuis une trentaine d’années, les routes de l’échange transnational ont connu de profondes mutations. Elles relient aujourd’hui la Chine, l’atelier du monde, à un « marché des pauvres » fort de quatre milliards de consommateurs, en Algérie, au Nigeria ou en Côte d’Ivoire. Pour apercevoir ces nouvelles « Routes de la Soie », il faut se détacher d’une vision occidentalo-centrée et déplacer le regard vers des espaces jugés marginaux, où s’inventent des pratiques globales qui bouleversent l’économie du monde.

On découvre alors une « autre mondialisation », vue d’en bas, du point de vue des acteurs qui la font.

Armelle Choplin et Olivier Pliez, La mondialisation des pauvres. Loin de Wall Street et de Davos, La République des idées / Seuil, Paris, 08/02/2018