Quand les écorces font participer les écoliers sur la connaissance de l’air qu’ils respirent

Résultat scientifique

Publié le 20 septembre 2022 Mis à jour le 20 septembre 2022

L'exposition des enfants à la pollution atmosphérique affecte à la fois leur santé et leurs capacités d'apprentissage. La surveillance des particules en suspension dans l'air, dans les environnements scolaires, semble essentielle pour lutter contre la pollution de l'air dans les écoles. Cette étude a été menée dans une perspective de coproduction de connaissances par une équipe franco-brésilienne (voir encadré) et qui intègre les projets de recherche de la MITI Nano-Envi et de l’ANR Breathe.

L’équipe utilise ici des échantillons d'écorce de platanes ainsi que des filtres atmosphériques pour surveiller la qualité de l'air dans les écoles. Les enseignants et les élèves sont impliqués dans le processus de mise en œuvre. L'expérience a été mise en place dans deux écoles de Toulouse (France), à proximité du périphérique très fréquenté. La circulation est la principale source de pollution de l'air à l'intérieur et à l'extérieur des salles de classe. Les quantités de particules en suspension dans l'air sont plus élevées pendant les périodes froides. La proximité de l'autoroute et la mauvaise ventilation des écoles sont les principales causes de l'accumulation des particules en suspension dans les salles de classe. La collaboration avec le personnel de l'école et les élèves montre que l'utilisation de l'arbre a permis aux enfants d'adhérer au projet et de comprendre le contexte de la pollution de l'air, limitant ainsi l'anxiété liée à ce sujet.

Article INSU CNRS